La pression de la compétitivité exige des pays en développement qu’ils baissent leurs taux d’imposition et diminuent l’impôt. Et, comme l’affaire des Panama Papers l’a de nouveau mis au jour, ils doivent aussi lutter contre l’évasion et la fraude fiscales que pratiquent les multinationales et les grandes fortunes. Ces phénomènes portent préjudice aux pays en développement : ils sapent les efforts entrepris pour renforcer les capacités de l’État et peuvent aboutir à des hausses d’impôt au détriment des pauvres.
Ces pays sont-ils en mesure de gagner seuls les « guerres fiscales » ? Que peut-on faire pour les aider ? Retrouvez-nous pour en discuter !
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Programme :
Journée 1 : Lever le secret bancaire et améliorer la transparence fiscale
Comment les enquêtes menées par les pouvoirs publics peuvent-elles contribuer à améliorer les règles fiscales et comment les pays en développement peuvent-ils mieux faire face à l’optimisation fiscale pratiquée par les multinationales ? La discussion autour de ces questions sera lancée par l’ancien sénateur américain Carl Levin, qui a lui-même été à la tête de plusieurs enquêtes de premier plan sur les pratiques de fraude et d’évasion fiscales, notamment l’usage par Apple de refuges fiscaux, et conduit plusieurs réformes dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent et la comptabilité des sociétés. Un débat interactif suivra, qui donnera lieu à un vote sur Twitter.
Journée 2 : Étendre la base de l’impôt : taxer le tabac et promouvoir le bien public
George Akerlof, prix Nobel d’économie, et Philip Cook, professeur à l’université Duke, donneront le coup d’envoi d’une discussion consacrée aux taxes sur le tabac pour améliorer la santé publique et accroître les recettes de l’État, et qui se penchera plus particulièrement sur l’expérience des Philippines, de la Chine et de l’Uruguay.
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