La Suisse, pays d'adoption de Kofi Annan, pleure un "visionnaire et ami"

Politiques, diplomates, dessinateur... de nombreuses voix s'élèvent en Suisse pour rendre hommage dimanche à Kofi Annan, décédé la veille à l'âge de 80 ans dans ce pays avec lequel il avait noué une relation de longue date.


Sa liaison de longue durée avec la République helvétique avait démarré dès le début des années 1960, lorsque le futur Secrétaire général des Nations unies (1997-2006) avait obtenu son diplôme à l'Institut de hautes études internationales de l'université de Genève.

Au cours de sa carrière de quatre décennies à l'ONU, Kofi Annan avait ensuite vécu par intermittence dans la ville, où il avait travaillé pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans les années 1960, puis au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, en 1980. Le diplomate ghanéen s'était définitivement installé en Suisse en 2006, au terme de son second mandat de Secrétaire général des Nations Unies.

C'est aussi à Genève que Kofi Annan avait rencontré sa deuxième épouse, Nane Lagergren, une avocate suédoise travaillant pour l'ONU, qu'il avait épousée en 1984. 
"La Genève internationale perd aujourd'hui l'un de ses fervents défenseurs", a twitté samedi le président de la Confédération suisse, Alain Berset, sur Twitter. Et de louer le "visionnaire et un ami de la Suisse".

Le chef de l'ONU à Genève, Michael Moller a pour sa part déploré : "l'humanité a perdu une importante voix morale, et j'ai perdu un mentor, mon modèle et ami". 

Ancien ministre du gouvernement et ex-conseiller spécial du Bureau des Nations unies pour le sport au service du développement et de la paix, Adolf Ogi, ami proche de Kofi Annan, a salué dimanche un "homme tendre, exceptionnel", dans les colonnes de l'hebdomadaire Matin Dimanche.

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